Plus de bio, moins de pesticides en restauration collective !
Les enfants, les malades et les personnes âgées ne sont pas des cobayes !!!
citoyens demandent au moins 30% de produits bio et locaux en restauration collective.
Monsieur le ministre de l’Agriculture,
La France se targue d’être le pays de la gastronomie et des Chefs étoilés. Chaque jour, 11 millions de repas sont servis en restauration collective ; or, la part de bio ne dépasse pas 4% des aliments servis !
Le projet de loi pour une alimentation saine et durable que vous aurez le privilège de défendre prochainement devant les parlementaires manque cruellement d’ambition et demeure flou sur les ambitions réelles du gouvernement en matière d’introduction de bio en restauration collective.
Je vous demande d’introduire un seuil d’au moins 30% d’alimentation bio et locale d’ici à 2022 en restauration collective.
Comptant sur votre écoute, je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma considération distinguée.
Au pays des Chefs étoilés et de la bonne chère, la restauration collective demeure le dernier lieu où la malbouffe règne en maître !
Au cours du mois de mars, le ministre de l’Agriculture va défendre un projet de loi faisant suite aux Etats généraux de l’alimentation. Ce projet de loi est scandaleusement vide !
Pire, la procédure parlementaire va être réduite à sa plus simple expression puisque le gouvernement a déclaré l’urgence sur ce texte, ne laissant que peu de place aux débats parlementaires ! L’essentiel serait renvoyé à des décrets ultérieurs au contenu incertain et négocié en catimini. L’essentiel serait renvoyé à des décrets ultérieurs au contenu incertain et négocié en catimini.
- Alors que la part de bio en restauration collective plafonne à 3% des aliments servis ;
- Alors que près de 90% des parents d’élèves affirment vouloir une augmentation significative de la part de bio ;
- Alors qu’étude après étude, il est prouvé que les aliments non bio sont bourrés de pesticides ;
- Alors que l’introduction de bio en restauration collective n’engendre pas ou peu de surcoût ;
- Alors que les paysans ont maintes fois annoncé qu’ils étaient en mesure de produire localement et à brève échéance au moins 30% de bio pour la restauration collective,
- Alors qu’une part de 30% de bio en restauration collective ne nécessiterait qu’une conversion en bio d’à peine 2% de la surface agricole utile française ;
Le projet de loi présenté par le ministre de l’agriculture entretient le flou sur les intentions du gouvernement. Le projet de loi n’indique pas de seuils précis en matière de bio en restauration collective et laisse la possibilité à chaque élu ou gestionnaire de cantine de choisir des aliments issus de labels pas ou peu exigeants.
C’est ainsi que l’article 11 du projet de loi pour une alimentation saine et durable invite les gestionnaires des restaurants collectifs publics à servir, d’ici au 1er janvier 2022 :
« une part significative de produits acquis en prenant en compte le coût du cycle de vie du produit, OU issus de l’agriculture biologique, OU bénéficiant d’un des autres signes ou mentions prévus par l’article L. 640-2 du code rural et de la pêche maritime OU satisfaisant de manière équivalente aux exigences définies par ces signes ou mentions. »
Les enfants, les personnes âgées, les malades, les 11 millions d’usagers quotidiens de la restauration collective méritent mieux que de vagues formulations qui n’ont qu’un but : simuler le changement pour mieux justifier le statu quo !
Nous refusons d’être des cobayes ingérant quotidiennement des aliments bourrés de pesticides !
Rappelons également que ce même ministre de l’Agriculture a supprimé une part importante des aides à la bio à l’été 2017, entraînant une baisse significative du nombre de fermes en conversion. Sans fixer dans la loi un objectif clair du seuil de surface agricole bio à atteindre, l’agriculture industrielle dopée aux pesticides et antibiotiques a encore de beaux jours devant elle.
Signez la pétition pour exiger l’introduction d’un seuil d’au moins 30% d’alimentation bio et locale en restauration collective d’ici à 2022.
citoyens demandent au moins 30% de produits bio et locaux en restauration collective.